Chapelle de la Justice ou Chapelle Simon à Lagrange
De pierre et lierre adf

En 1994, notre asbl était contactée par un habitant du hameau concernant l'état de la chapelle et la volonté de la restaurer.

Exactement vingt ans plus tard, Qualité-Village-Wallonie est à nouveau contacté pour ce même problème !

Cette chapelle privée, très endommagée, maintenue par la végétation, se détériore inexorablement.

Repère visuel fort, elle est visible de loin, à près

de 360° et est située à un carrefour de chemin de randonnées.

Sa légende évoque un monsieur Simon, condamné à la pendaison, qui se serait échappé et aurait fait bâtir cette chapelle (?).

Le comité et la coordinatrice de projets travaillent sur des pistes de restauration/stabilisation en respect du cadre et de la végétation qui lui donne sa personnalité visuelle.

En 2014, des contacts sont pris avec le professeur de l'ESA Saint-Luc en conservation d'œuvres d'art dont trois étudiants recherchent un sujet de stage mais cette piste n'a pas abouti.

En 2015, la question de restauration et de stabilisation de la chapelle et de son lierre est posée à l'administration du Service Publique de Wallonie (SPW).

Au département du Patrimoine, Direction de la protection, il s'agit d'un cas particulier qui sort de leurs compétences habituelles. Ils ont donc fait appel à la cellule du Petit Patrimoine Populaire Wallon (PPPW). Cependant, pour eux, la piste concernant le caractère assez exceptionnel du lierre qui envahit la chapelle est envisageable mais sans garantie toutefois car il ne s'agit pas d'un arbre à proprement parler.

A la Cellule PPPW à priori, ils pensent qu' « au niveau du bâti, ce serait de l'acharnement thérapeutique que de vouloir sauver la chapelle, ce qui impliquerait un démontage important puis une reconstruction substantielle des maçonneries, sans parler la reconstitution hypothétique (quoique fort simple) de la toiture. Les désordres ne sont pas nouveaux, voir les travaux en sous œuvre en parpaings, sans doute déjà réalisés suite à l'écroulement du parement intérieur.

L'élément a perdu depuis longtemps et définitivement son signifiant premier et sa fonction votive.

Ici c'est le lierre qui tient tout (ou en tout cas tout ce qui reste). » Ils conseilleraient donc un « entretien régulier du lierre pour conserver ce champignon végétal dans le paysage, et la condamnation de l'entrée (barrière) pour raison de sécurité »

Suite à ce premier avis informel, la coordinatrice de projets de notre asbl les a recontacté pour savoir si le PPPW pouvait intervenir

« - Pour les matériaux nécessaire à la stabilisation de ce qui reste et à la condamnation de l'entrée ?

- Pour des mesures d'entretien de ce lierre à l'aspect assez exceptionnel, afin de maintenir au mieux et le plus longtemps possible son aspect esthétique ?

- Pour la réalisation d'un panneau ˜touristique' expliquant l'histoire (mémoire collective) de la chapelle ? »

Début 2016, le comité recevait un premier avis de principe favorable à l'introduction d'un dossier de confortation des ruines, d'entretien du lierre et de promotion par un panneau didactique plutôt que touristique.

Les contacts avec différents partenaires potentiels (Institut du Patrimoine Wallon, Paix-Dieu, EFT) sont en cours.

Revue de presse

• Anthisnes : sauver la chapelle Simon, RTC, le 19 avril 2016
• Anthisnes: réunion des habitants lundi 11 avril pour sauver la Chapelle Simon, Sud Presse, le 11 avril 2016
• L'avenir de la chapelle Simon se joue ce soir, L'Avenir le 11 avril 2016